Femme les deux mains aux cheveux, (Baigneuse se coiffant), 1905
Epreuve en bronze à patine brun vert
Monogrammée «AM»
Sans marque de fondeur
Hauteur : 38 cm
Bibliographie
Hans Albert Peters, « Maillol », catalogue d’exposition, 17 juin - 3 septembre 1978, State Art Gallery Baden-Baden, Stuttgart, n°34 (reproduit)
Stuttgart, 1980 (Galerie Valentien Stuttgart, Skulpturengarten), « Aristide Maillol, sculptures en bronze », p.17 (reproduit)
Ursel Berger, Jörg Zutter, « Aristide Maillol », Munich, 1996 (catalogue d’exposition Georg-Kolbe-Museum Berlin / Musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne / Gerhard Marcks-Haus, Brême / Städtische Kunsthalle Mannheim 1996/1997), n°55 p. 94.
Dina Vierny, « Aristide Maillol », catalogue d’exposition, Palais des Congrès Perpignan, Paris, 2000, n°41 (reproduit)
Un certificat d’Ursel Berger, en date du 17 janvier 2019 sera remis à l’acquéreur.
Jusqu'à présent, la création de ce bronze par Aristide Maillol, dont le motif est aussi souvent décrit comme «Femme se coiffant (Figure debout arrangeant ses cheveux)», avait généralement été datée de 1907. Cependant, Ursel Berger a pu conclure qu'il n'y a en fait aucune base connue pour cette datation. Il a vraisemblablement été modélisé plus tôt, vers 1905 :
« Cette statuette est l'une des sculptures vendues par Aristide Maillol au marchand d'art Ambroise Vollard. Dans le deuxième contrat entre Maillol et Vollard, du 20 décembre 1905, elle est - très probablement - classée « femme les deux mains aux cheveux ». La figure a donc été modélisée au plus tard en 1905. Vollard l'a achetée avec le droit d'en créer des éditions : « avec le droit d'édition et de reproduction ». [...] Comme il était d'usage au XIXe et au début du XXe siècle, l'édition était illimitée. On ne sait pas combien de fontes contenait l'édition. A partir de 1909, les bronzes Vollard étaient apparemment tous produits par un procédé de moulage au sable à la fonderie parisienne de Florentin Godard. Généralement, les bronzes ne présentent pas de marque de fonderie. La production a pris fin dans les années 1930. Il n'a pas encore été possible de dater les moulages. Avec sa tridimensionnalité compacte et sa patine uniforme, comme l'émail, le bronze actuel est typique des moulages Godard des éditions Maillol de Vollard.
Ces bronzes parisiens de l'édition d'Ambroise Vollard appartiennent à la série des premières statuettes d'Aristide Maillol, déjà très demandées par les collectionneurs de son temps. Les bronzes de cette édition coulés au cours de la vie de Maillol diffèrent nettement des éditions posthumes, beaucoup plus récentes et numérotées initiées par sa succession.
Nous remercions Monsieur Olivier Lorquin de nous avoir confirmé l’authenticité de cette oeuvre sur photo. Un certificat sera remis à l’acquéreur.
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